Vivre
ou investir à Beyrouth?
un pari audacieux qui pourrait se révèler
rentable dans un avenir proche...
L'Immobilier
à Beyrouth et au Liban pour l'habitation
privée ou à usage commercial
Notre
Dossier Liban Immobilier Mis à Jour pour 2022 / 2023 >
Voir...
Vous
recherchez un logement à louer ou à acheter dans
le
Grand Beyrouth ou au Liban?
Si le centre-ville de Beyrouth s'avère
inabordable en prix pour beaucoup de libanais vivant en France
ou ailleurs, la périphérie proche fait preuve de
prix plus sages, notamment côté Metn et Kesrouan
ou il demeure possible de trouver des programmes de qualité
dans un environnement agréable à des prix beaucoup
moins chers, entre 1500 et 2000 $ le mètre carré.
Chacun sait qu'au Liban, les surfaces moyennes d'habitation sont
largement supérieures à l'occident, ce qui fait
vite grimper l'investissement global. La recherche d'appartements
autour ou de moins de 150 sqm reste donc parfois délicate.
C'est dans cette gamme souvent adaptée à la demande
la plus fréquente de la diaspora que nous privilégions
notre recherche d'offre attractive en prix.
Automne-Hiver
2017-2018
Nouveau programme en vente Metn -- Mtayleb 20
Contactez
nous!
Vous
pourrez contacter le promoteur pour des infos
complémentaires
ou prendre un rendez-vous sur place.
Vous
cherchez un bien particulier ou vous cherchez à
vendre
un bien dont vous êtes propriétaire au Liban?
Utilisez le formulaire ci-dessus ou déposez directement
votre demande ou petite annonce par mail
Découverte: 1099 Saint-Michel, un programme
de caractère à Beyrouth
Quel avenir pour le secteur immobilier au Liban
face à la crise mondiale ? Les
prix de limmobilier au Liban devraient chuter entre
10 % et 30 %, mais pas de retour au scénario du
« crash » des années 1996-97, estiment
les analystes.
À lheure où la crise financière
mondiale se transforme petit à petit en une récession
réelle, frappant de plein fouet plusieurs secteurs,
comme en témoignent la débâcle de
lautomobile américaine et la déprime
du secteur de la construction aux États-Unis, les
craintes sur des retombées de cette crise sur le
Liban saccentuent jour après jour. Limmobilier,
un des secteurs les plus actifs et les plus attractifs
de léconomie libanaise, fait particulièrement
lobjet dinterrogations quant à la pérennité
de sa croissance et lévolution de ses prix
à lavenir. « Malgré la crise
mondiale, le marché immobilier au Liban exhibe
toujours des signes de bonne santé car la demande
demeure plus élevée que loffre. Dailleurs,
nous avons récemment été sollicités
par des investisseurs étrangers pour la négociation
dachat de terrains dune valeur totale de 500
millions de dollars », a souligné demblée
Raja Makarem, PDG de la société immobilière
Ramco, au cours dune conférence tenue à
loccasion du forum des « Amis du Liban pour
linvestissement et le financement ». De son
côté, le directeur général
de Solidere, Mounir Doueidy, a saisi loccasion pour
annoncer que « plusieurs lots, dune valeur
totale de 170 millions de dollars, ont été
récemment vendus par la compagnie, au prix moyen
de 3 000 dollars le mètre carré ».
Si le secteur na pas été encore frappé
par une sérieuse récession, comme cest
le cas aujourdhui dans plusieurs pays de la région
et du monde, « le rythme de vente de terrains sest,
en revanche, décéléré, et
les promoteurs ont déjà procédé
à une baisse de leurs prix de près de 10
% », a toutefois souligné Makarem, selon
qui lattentisme qui plane sur le secteur et les
négociations serrées qui ont lieu entre
vendeurs et acquéreurs, depuis léclatement
de la crise mondiale, sont responsables de cette légère
baisse des prix. « Le facteur psychologique y est
pour beaucoup. En revanche, on ne peut pas parler de chute
importante des prix, mais plutôt dune correction
survenant au lendemain de la flambée des prix qui
a précédé la crise », explique-t-il.
Des propos qui ne font toutefois pas lunanimité.
Pour Joe Kanaan, PDG de la société Sodeco
Gestion, lun des leaders du marché immobilier
au Liban, « il ne faut plus nier lidée
dune chute certaine des prix de limmobilier
dans les prochains mois ». « Certes, il ny
aura pas de retour à lépoque de la
dépression immobilière, apparue au milieu
des années 90, car les considérations daujourdhui
ne sont pas les mêmes que celles dhier, mais
il sagit là de plus quune simple correction
», a-t-il ajouté.
Il est essentiel de décortiquer le marché
local et de définir les diverses catégories
dacquéreurs, afin de cerner avec exactitude
lampleur de limpact de la crise, a-t-il souligné
(voir schéma). Selon Kanaan, lappétit
de la clientèle étrangère, qui représente
près de 40 % de la demande immobilière au
Liban, devrait fléchir entre 50 % et 80 % (toutes
catégories confondues) tandis que la demande de
la clientèle locale (qui représente 60 %
du marché) devrait reculer entre 20 % et 30 % uniquement
pour les appartements dont les prix varient entre 250
000 et un million de dollars. Devant ces pronostics, les
prix de limmobilier devront chuter en moyenne entre
10 % et 30 %. « Mais cela naffaiblira pas
lengouement des investisseurs pour de nouveaux projets,
notamment les promoteurs enracinés depuis longtemps
dans le marché. En revanche, les investisseurs
saisonniers, qui ont rejoint le marché immobilier
au point culminant et qui sont contraints de vendre aujourdhui
à des prix plus bas, pourraient se retrouver dans
lincapacité de rembourser leurs dettes et
auront donc du mal à éviter la faillite
», explique Kanaan.
Plusieurs grands projets, gelés au lendemain de
la guerre de 2006, ont en effet récemment repris,
malgré la débâcle internationale.
« Le Liban demeure une destination attirante pour
les investisseurs immobiliers. Les prix nont cessé
daugmenter depuis 2005, malgré tous les événements
contraignants qui ont marqué ces trois dernières
années. Le pays présente à ce niveau
un modèle unique dans la région »,
a souligné Salah al-Mayyal, directeur général
de Levant Holding, qui conduit le projet « Phoenician
Village » au centre-ville de Beyrouth, dune
valeur totale de 1,1 milliard de dollars. « Les
travaux dexécution doivent bientôt
commencer », a-t-il assuré. Pour al-Mayyal,
les promoteurs ne doivent pas craindre une baisse des
prix de limmobilier, car les prix des matières
premières et des matériaux de construction
sont déjà depuis plusieurs semaines en forte
baisse. « Ceci aidera à maintenir les marges
de profit au niveau davant-crise », a-t-il
ajouté. Il a en revanche mis laccent sur
le risque qui plane sur le secteur immobilier dans le
Golfe, notamment à Dubaï, en raison de la
forte spéculation qui caractérise la structure
même du marché.
Solidere,
un cas particulier ?
Lassombrissement des perspectives de croissance
du secteur immobilier dans les pays du Golfe semble
en tout cas peser sur plusieurs acteurs du secteur,
à linstar de la société Solidere,
qui sest lancée, il y a quelques mois,
à travers sa filiale Solidere International,
dans un mégaprojet dans lémirat
de Ajman. Les titres de la compagnie à la Bourse
de Beyrouth ont dailleurs atteint avant-hier le
niveau le plus bas depuis juillet dernier, les actions
A clôturant à 16,95 dollars. Le directeur
général de la société, Mounir
Doueidy, se veut en revanche rassurant. « Contrairement
aux compagnies immobilières de la région,
qui ont massivement recours aux financements bancaires,
aujourdhui de moins en moins disponibles, Solidere
bénéficie dun niveau élevé
de liquidités et de ratios de solvabilité
et dendettement réconfortants. De plus,
30 % du projet de Ajman a déjà été
vendu, et nous disposons à lheure actuelle
de 700 millions de dollars, amplement suffisants pour
le démarrage de ce dernier », a-t-il précisé.
Selon des informations rapportées hier par lagence
Reuters, lachèvement des projets pourrait
en revanche être retardé de deux ans. En
attendant, promoteurs et acquéreurs vivent au
rythme de la crise mondiale la plus inquiétante
depuis 1929 Ses retombées sur léconomie
réelle et le secteur immobilier en particulier
pourraient en effet savérer plus lourdes
que prévu. Article
de Bachir EL-KHOURY
Boom
immobilier
26
Août 2008-
Le président de lordre des ingénieurs,
Bilal Alayli, a estimé à 40 % la hausse
des prix de limmobilier au Liban depuis le début
de lannée, affirmant sattendre à
ce que cette augmentation atteigne 60 % dici à
décembre. Au cours dune conférence
sur le boom immobilier, organisée par Data Investment
Consult, M. Alayli a insisté sur le fait que les
transactions immobilières au Liban se sont accrues
en 2007 en dépit de la récession économique
mondiale et des événements qui ont marqué
la scène locale.
Il a toutefois appelé les autorités financières
locales à imposer des limites au crédit
immobilier, ce qui devrait faire baisser les risques de
défaut de paiement et une crise similaire à
celle quont connue les États-Unis.
De son côté, le président de la société
Data Investment Consult, Maan Barazi, a souligné
que le FMI a reconnu que la crise des subprimes a entraîné
des pertes directes au niveau des banques européennes
de lordre de 900 millions de dollars et a fait perdre
aux fonds arabes 30 % de leur valeur. Il a donc mis laccent
sur le fait que « cest la première
fois dans lhistoire des marchés financiers
internationaux que les marchés arabes ont prouvé
leur immunité et ont joué le rôle
de sauveteur des économies européennes ».
Pour sa part, le PDG de la société immobilière
Ramco, Raja Makarem, a estimé que « la crise
immobilière au Liban est positive et représente
un indice satisfaisant dans la mesure où la croissance
sest élevée à près de
25 à 30 % en dépit des tensions politiques
». Il a mis en garde contre « une croissance
immobilière anormale » dont les prémices
ont commencé à poindre depuis le début
de lannée. « Cette croissance anormale
pourrait aboutir à des crises, à une régression
des ventes et à la fuite de linvestissement
moyen et petit du secteur immobilier », a-t-il dit.
M. Makarem a donc insisté sur la nécessité
de préserver « une croissance immobilière
rationnelle » dans le pays.
Eté 2008:
La valeur moyenne des ventes dappartements en hausse de
75 %
au premier trimestre, sur un an
Immobilier : la hausse des prix finira-t-elle par freiner la demande?
L'article de Guillaume CLERE Inflation,
faibles taux dintérêt, liquidités abondantes
le contexte régional ne peut quencourager les investissements
dans limmobilier. Ainsi, à peine sorti de limpasse
politique, le Liban rattrape à grands pas les pays voisins.
Les prix, encore considérés au début de lété
comme sous-évalués, montent en flèche. Pour
le moment, cela ne semble pas décourager les acheteurs,
notamment ceux de la diaspora, mais jusquà quand
?
Selon plusieurs sociétés de conseil en immobilier,
les prix des terrains ont augmenté de plus de 50 % depuis
le début de lannée. Dans la région
très prisée de Ras Beyrouth, le prix du mètre
carré constructible est passé en moyenne de 8 500
à 12 000 dollars sur les six premiers mois de 2008. Dans
le secteur de Hamra, les prix ont augmenté de 5 500 à
9 000 dollars sur la même période. Dans le fameux
triangle dor dAchrafieh, les prix ont grimpé
de 6 500 à environ 10 000 dollars par mètre carré.
Toutefois, ces chiffres sont des moyennes et doivent être
abordés avec précaution car dans un même secteur,
le prix du terrain fluctue largement en fonction de son emplacement.
Mais la flambée des prix reste incontestable. Marwan Hamadé,
directeur général du cabinet de conseil Sogetim,
estime la hausse tous quartiers de Beyrouth confondus à
environ 80 %. Les raisons de cette flambée : une forte
demande de la part des promoteurs attirés par des prix
relativement bas par rapport aux capitales voisines, et une offre
de plus en plus restreinte, notamment dans certains quartiers
où les parcelles disponibles se font rares.
Les investisseurs privilégient clairement les projets résidentiels,
qui comptent pour 75 % des permis de construire délivrés
pour 700 000 mètres carrés au premier semestre dans
la capitale. Et pour cause, le marché des appartements
neufs est en pleine croissance, surtout grâce aux Libanais
de la diaspora qui cherchent à acquérir un pied-à-terre
dans leur pays dorigine, particulièrement la nouvelle
génération démigrés dans les
pays du Golfe.
Flambée
des appartements neufs
Avant
même laccord de Doha, les prix des appartements
neufs avaient déjà augmenté en moyenne
de 30 % au cours des cinq premiers mois, selon une étude
de la société de conseil immobilier Ramco. Cette
hausse des prix est différente selon si le chantier est
en phase finale ou à ses débuts, souligne la société.
Pour une construction qui vient de débuter et sera livrée
dici deux à trois ans, laugmentation des
prix est en moyenne deux fois plus forte depuis le début
de lannée que pour un immeuble qui sera livré
dans moins dun an. À Gemmayzé par exemple,
la hausse des prix entre janvier et mai pour un chantier qui
en est à ses débuts est de 80 % contre 30 % pour
un chantier en phase finale. Car, outre la hausse des prix des
terrains, les entrepreneurs subissent la hausse des coûts
de construction, responsable, selon eux, pour environ un tiers
de laugmentation des prix des appartements. Laugmentation
du prix des matériaux (le prix du béton a augmenté
de 60 % depuis octobre dernier, celui du ciment et de lacier
sest apprécié de 20 à 30 % depuis
le début de lannée), du prix du baril de
pétrole, et le doublement du coût de la main-duvre
depuis lannée dernière pèsent sur
les charges des constructeurs.
Depuis le rétablissement dun semblant de stabilité
dans le pays, la demande de la diaspora sest accentuée,
à laquelle est venue sajouter celle des Arabes.
En effet, sur le seul mois de juin, les ventes dans limmobilier
ont augmenté de 11,3 % par rapport au mois précédent,
et de 44,5 % comparé au même mois de lannée
dernière. Selon la Direction de limmobilier, sur
les 34 995 opérations de vente réalisées
au premier semestre (+23,7 % sur un an), 721 ont été
faites à des étrangers. Ce nombre est en hausse
de 8,8 % sur un an, malgré une chute de 21,3 % en mai,
révélant une reprise des achats étrangers
en juin.
Quant à la valeur des propriétés vendues,
elle a plus que doublé en juin par rapport au même
mois de 2007, pour atteindre 902,7 milliards de livres (près
de 599 millions de dollars). Autre indicateur de la hausse des
prix, la valeur moyenne des ventes au premier semestre a été
de 52 millions de livres par transaction (environ 34 500 dollars),
en hausse de 75 % par rapport à la moyenne des six premiers
mois de 2007.
Pour le moment, les prix ne semblent donc pas freiner la demande.
Mais jusquà quand ?
Élasticité
de la demande
La grande
inconnue est donc lélasticité de la demande.
Pour M. Hamadé du cabinet Sogetim, la hausse des prix
nen est quà ses débuts. Pour lui,
nombre démigrés restent profondément
attachés au Liban et le fait que les prix restent abordables
par rapport au reste de la région fait de Beyrouth une
destination privilégiée. Cet optimisme attire
dailleurs de nouveaux entrepreneurs comme M. Bader qui
a ouvert son cabinet en conseil immobilier, Property Shop, trois
mois auparavant. Il estime que le réel boom de limmobilier
est à venir lannée prochaine.
Mais cet optimisme nest pas partagé par tous les
acteurs du marché immobilier. Selon Joe Kanaan, directeur
général de Sodeco Gestion, « la hausse des
prix ne pourra pas continuer indéfiniment et la demande
commencera à caler lorsque le prix du mètre carré
des appartements classiques dépassera les 4 000 dollars
et sapprochera des prix que lon rencontre en Europe
». Aujourdhui certains quartiers sont proches de
ce seuil, notamment Achrafieh.
La prudence est également de mise pour le cabinet Ramco,
qui estime que les accords de Doha et la formation du gouvernement
nont pas donné lieu à leuphorie attendue
du côté de la demande. Alors que la situation sécuritaire
reste incertaine, « il faut attendre la fin de lété
pour évaluer réellement la réaction de
la demande à la hausse des prix qui sest accélérée
depuis janvier », conclut-il. Les
mutations de Hamra
Printemps 2008-
Longtemps les particuliers, les commerçants, les restaurateurs
et les investisseurs ont boudé Hamra. Considéré
par certains comme un quartier populaire, trop dense, quotidiennement
embouteillé, en marge de la modernité par rapport
à Verdun ou au centre-ville, il est vrai que sous cet
angle, Hamra nest guère séduisant. Pourtant,
depuis quelques années, lintérêt pour
le cur de Ras Beyrouth est grandissant. Une juste logique
des choses au regard du potentiel de ce quartier qui saffirme
comme lune des principales centralités commerciales
et économiques de la capitale.
Sur le plan commercial, la modernisation de Hamra est en marche.
Les franchises internationales sont de plus en plus intéressées
par la diversité et léclectisme de la clientèle
qui y déambule par milliers chaque jour. Le processus
est néanmoins lent étant donné la présence
danciens commerçants qui bénéficient
de vieux loyers. Un local disponible est devenu une denrée
rare. La solution du « khloo », cest-à-dire
de payer une indemnité de départ à lactuel
locataire, nest pas simple puisque les prix demandés
sont souvent farfelus et non fondés et le propriétaire
a le droit de doubler son loyer.
Lengouement actuel vient principalement des restaurateurs.
Lironie est quil sagit des mêmes investisseurs
qui il y a encore peu de temps dénigraient
Hamra, préférant sagglutiner à Gemmayzé
et au centre-ville. La roue tourne puisque le centre-ville est
partiellement paralysé et la rue Gouraud arrive à
saturation. Désormais, les réussites des enseignes
comme De Prague, Linas, Roadster Diner, La Tabkha, Graffiti,
Younes Gourmet, Napoletana, Chopsticks et les prochaines arrivées
de Republic Bread et Le Rouge encouragent les restaurateurs
à trouver une adresse. Leur recherche est délicate
puisque les disponibilités sont également rares.
Toutefois, si la demande est concentrée vers la rue Makdessi,
il reste quelques opportunités dans des axes avoisinants.
Le quartier ne connaîtra sans doute jamais le même
développement que Gemmayzé, mais Hamra est idéal
avec ses étudiants, ses touristes et ses nombreux employés
pour accueillir plusieurs petits cafés et pubs-restaurants.
La multiplication des nouveaux projets résidentiels à
Hamra coïncide avec une forte demande pour les appartements
neufs. Lintérêt est surtout focalisé
sur la zone qui sétend des rues Hamra à
Bliss. Le profil de la clientèle est issu de la classe
moyenne supérieure : médecins, professeurs, cadres
moyens. La plupart travaillent dans le quartier et désirent
un logement fonctionnel proche de luniversité,
de lhôpital et de leur bureau. Leur souhait est
principalement pour des unités de 200 à 275 m2.
Plusieurs projets sont en construction le long des rues Makdessi,
Sitt Nassab, Jeanne dArc et Sidani. Naturellement, ces
emplacements ne sont pas idéaux pour leur tranquillité
et leur verdure, mais les prix des appartements y ont connu
une forte augmentation. Aujourdhui, il faut compter de
2 200 à
2 500 dollars le m2 pour un premier étage. Cela est presque
aussi cher que dans le fameux triangle dor dAchrafieh.
Lévolution du marché résidentiel
accroît la pression sur les dernières parcelles
encore disponibles qui varient en fonction de lemplacement
de 4 000 à 5 500 dollars le m2. La valeur pour des terrains
voués à un usage commercial (bureaux, hôtels
et boutiques) peut arriver à 6 500 dollars le m2.
Marché de limmobilier: s'adapter
à la crise politique Décembre
2007-
Le report de lélection présidentielle étant
devenu hebdomadaire, le marché immobilier est en train
de sadapter à cette impasse politique. Lassassinat
du général François el-Hajj va-t-il modifier
les choses ?
Les plus optimistes pensent que cette crise se terminera bien
un jour. Labsence de président de la République
ne peut pas séterniser. Dans ce contexte, certains
investisseurs et clients cherchent à conclure rapidement
des transactions,
avant quune éventuelle issue favorable ne puisse
entraîner une hypothétique hausse des prix.
Malgré l'enlisement politique et la nouvelle tragique,
nous sommes convaincus que cest lheure dinvestir
et de saisir les opportunités qui se présentent,
que ce soient les appartements ou les biens fonciers.
Notre conseil se base sur plusieurs éléments :
Lannée 2007 a été terrible
pour nos nerfs : impasse politique, tensions sécuritaires,
conflit de Nahr el-Bared, assassinats, etc. Les rumeurs les
plus alarmistes ont plombé le moral de la population.
Malgré ce climat dinstabilité et dinquiétude,
le secteur immobilier tient toujours. Dans ce contexte, nous
sommes agréablement surpris par le réel dynamisme
du marché : démarrage de nouveaux projets, acquisition
de belles parcelles et vente dappartements.
Linvestissement immobilier demeure une stratégie
lucrative. Il y a des créneaux cest-à-dire
des tailles dappartements et des types de projets résidentiels
qui fonctionnent mieux que les autres et qui répondent
à une demande spécifique. Par exemple, les produits
de luxe avec des prestations haut de gamme séduisent
une clientèle avertie, exigeante et prête à
payer le prix, que ce soit sur le front de mer ou dans les beaux
quartiers dAchrafieh ou de Ras Beyrouth. Les unités
de 150 à 250 m2 sont des produits attractifs parce que
parfaitement en phase avec la situation économique des
ménages.
Le marché immobilier est « sauvé
» par la demande des expatriés qui recherchent
un pied-à-terre dans leur pays dorigine et les
Libanais qui travaillent à létranger mais
dont la famille est restée au pays. Cet appétit
représente la majorité des transactions.
Le nombre de propriétés à vendre
sur le marché beyrouthin ne cesse de se réduire.
À cela deux raisons : primo, les parcelles disponibles
et sans problème sont rares. Deusio, le secteur est pollué
par des propriétaires incompétents et incapables
destimer leur bien et qui jouent les hypocrites en refusant
toutes les offres qui arrivent à eux. Quils disent
tout de suite quils ne sont pas vendeurs, cela évitera
de nous faire perdre notre temps et celui des investisseurs.
Ces derniers jours, plusieurs transactions ont été
réalisées à Beyrouth. Il ny a aucun
mystère ni secret. Ceux qui veulent vendre, cest-à-dire
qui demandent un prix cohérent, trouvent sans difficulté
un acquéreur tellement la demande est soutenue.
Le marché local est sous-estimé. Le Liban
offre des spécificités uniques : climat, qualité
de vie, diversité géographique, loisirs, shopping,
culture, restaurants, vie nocturne qui en font une adresse de
valeur qui na rien à envier aux capitales voisines.
Autant darguments qui, dans une conjoncture stable, peuvent
attirer les ressortissants du Golfe et de nouveaux investisseurs.
En
coopération avec RAMCO
Les
Souks de Beyrouth: vers la fin du tunnel Eté
2005- Depuis sa présentation
au début des années 1990, le projet des Souks de Beyrouth était
au centre de multiples polémiques. Critiquée par les uns, décriée
et prise en otage par les autres, sa construction, qui avait
commencé en 1996, avait été finalement stoppée en 1998. Pendant
six ans, le projet est resté au point mort. Bien que l’information
n’ait pas fait la une des journaux, le chantier des souks a
repris il y a quelques semaines. L’inauguration de la partie
sud du projet est envisagée pour la mi-2007. Situé exactement
sur le réseau des anciens souks de Tawilé, Ayass, el-Franj,
Arwane, el-Jamil, les Souks de Beyrouth est un projet extrêmement
ambitieux dont le coût de construction est estimé à 120 millions
de dollars. Le projet, à terme, totalisera plus de 100 000 m2
de construction. Il comportera : une galerie marchande de 30
000 m2 avec environ 200 boutiques, un grand magasin de 15 000
m2, un hypermarché de 7 000 m2, un souk des bijoutiers de 10
000 m2, un immeuble de bureaux, un complexe de loisirs de 18
000 m2 avec 9 salles de cinéma dont un dôme imax tridimensionnel,
de multiples restaurants et cafés, une cité des sciences pour
les enfants, un complexe voué aux jeux électroniques et à la
réalité virtuelle, des galeries d’art et un musée archéologique.
Plusieurs fonctions (espaces de loisirs, grand magasin et restaurants)
situées dans la partie nord du projet seront réalisées dans
une seconde phase. Si les Souks de Beyrouth doivent être le
poumon commercial du centre-ville, Solidere n’a pas caché sa
volonté de faire de cet espace une attraction touristique pour
l’élite locale et les ressortissants arabes. À défaut d’avoir
un tourisme de masse, la société en charge de la reconstruction
du centre-ville mise avec ce projet sur un tourisme sélectif
et commercial.
Ainsi, les
Souks de Beyrouth ne ressembleront pas à un classique centre
commercial clos qui se caractérise par une superposition de
galeries marchandes couvertes. Nous parlerons plus spécifiquement
d’un espace commercial et ludique compartimenté de plusieurs
blocs distincts séparés par des rues marchandes parfois couvertes,
des allées piétonnes, des esplanades et des espaces verts. Aucun
chiffre concernant les loyers ne circule actuellement. Nous
sommes au stade des suppositions. Toutefois, nous présumons
que les prix vont être dans la continuité de ceux pratiqués
aujourd’hui dans le centre-ville. Ainsi, les loyers des souks
vont sans doute varier de 600 à 1 000 dollars le m2 en moyenne.
Sans véritable surprise, cet espace accueillera les principales
enseignes internationales et locales que l’on retrouve dans
la majorité des galeries marchandes de Beyrouth. Étant donné
l’attente des commerçants pour être présents dans de bons emplacements
au centre-ville, les souks n’auront aucune difficulté à se louer.
Parallèlement, le retard pris par les travaux des souks a permis
aux nouveaux centres commerciaux de Beyrouth de prendre une
longueur d’avance.
Inauguré fin 2003, ABC Achrafieh, qui fait figure de pionnier
dans le secteur,
a trouvé son public. City Mall à Nahr el-Mott vient d’ouvrir
ses portes, mais reste encore partiellement opérationnel, et
Metropolitan Boulevard à Sin el-Fil
doit suivre prochainement.
Plus de 60 projets résidentiels à Beyrouth
Mai
2005- Plus de 60 immeubles résidentiels
sont actuellement en construction sur l’ensemble du périmètre
de Beyrouth municipe. Ces projets représentent au total près
de 1 400 appartements. Au petit jeu des comparatifs, le projet
le plus important est Saint George Towers au sud d’Achrafieh
avec 178 appartements ; les prix des appartements les plus élevés
(autour de 6 000 dollars le m2 au Platinum Tower et Marina Towers)
se trouvent, sans surprise, du côté du front de mer de Solidere
et le projet le plus haut avec plus de 150 mètres est l’une
des tours du Marina Towers également au centre-ville. Du côté
des prix, la moyenne tourne autour de 3 500 dollars le m2 au
centre-ville avec des pics vers la région de Minet el-Hosn.
Les prix sont très contrastés à Beyrouth-Ouest. Par exemple,
de Manara à Kantari, les appartements sont quatre fois moins
chers. La moyenne dans cette partie de Beyrouth est d’environ
de 2 250 dollars le m2.
De son côté, Achrafieh connaît un boom résidentiel spectaculaire.
Un temps bon marché, les prix ne cessent d’augmenter. La moyenne
actuelle se situe autour de 2 000 dollars. Aujourd’hui, l’ensemble
de ces projets peut afficher d’excellents taux de promesses
de vente. La moyenne peut être estimée autour de 67 à 70 %.
Alors qu’ils n’en sont qu’au stade de l’excavation, de nombreux
promoteurs ont déjà les 2/3 de leur stock d’appartements vendus.
Au total, vingt projets (soit plus de 30 % des projets) ont
des taux de vente de 80 à 100 %. Ces bons chiffres s’expliquent
par plusieurs éléments :
– Les différents quartiers centraux de Beyrouth sont devenus
très recherchés. Nous constatons également un intérêt croissant
de la part de clients qui, fatigués de passer des heures dans
les embouteillages pour regagner leur domicile dans le Metn
ou le Kesrouan, veulent un appartement à proximité de leur travail
et du centre-ville (par exemple, à Achrafieh).
– Il y a une forte demande pour les appartements de 250 à 300
m2 ainsi que les appartements de haut standing de 450 à 550
m2.
– 2004 a été une année particulièrement encourageante pour le
secteur immobilier. Les demandes de la part des locaux, des
Libanais expatriés et des ressortissants des pays du Golfe se
sont accélérées. Actuellement, le marché dans certains quartiers
très prisés est arrivé au stade où la demande est supérieure
à l’offre.
– Hormis quelques exceptions, les prix du marché restent encore
abordables. Par exemple, les luxueux appartements du front de
mer de Solidere et à Raouché sont très compétitifs à l’échelle
régionale.
– Le centre-ville est devenu une vitrine régionale. La région
de la marina du centre-ville attire les plus imposants projets
résidentiels particulièrement appréciés des clients fortunés
arabes.
– Après la crise du milieu des années 1990, les promoteurs immobiliers
sont de plus en plus expérimentés et professionnels en termes
de qualité, de taille d’appartements et de choix géographique
des projets. Ainsi, les plus grandes compagnies immobilières
sont actuellement actives sur le marché comme les groupes Jamil
Ibrahim, CGI, Karim Bassil, Rabah Jaber, Hassan Smadi, Nadim
Fakhry, Sahyoun, Salim Saab et Mouawad.
En coopération avec :RAMCO Tel / Fax : 01 349 910 -
email : mail@ramcolb.com
Acquisitions arabes : le Liban a la cote
Les ressortissants des pays du Golfe investissent toujours autant
dans le foncier libanais. En l’espace de quatre ans (des étés
2001 à 2005), les biens-fonds officiellement acquis par des
investisseurs arabes représentent une superficie totale de plus
de 4,5 millions de m2. Ce nombre est sans aucun doute plus important
si nous prenons en compte toutes les transactions faites sous
des prête-noms. Notre étude a comptabilisé plus de 270 acquisitions
au cours de cette période. La moyenne de ces transactions tourne
autour de 17 000 m2. Parmi les opérations les plus médiatiques
figurent les projets résidentiels du centre-ville de Beyrouth
(Beirut Tower Platinum Tower) et les projets touristiques du
groupe émirati al-Habtoor à Sin el-Fil et à Haret el-Sitt. Malgré
les événements politiques et sécuritaires qui ont marqué l’année
2005, près de 900 000 m2 ont été achetés au cours des sept premiers
mois de l’année. L’appétit des acheteurs arabes pour le sol
libanais a plusieurs explications : – Depuis le 11 septembre
2001, les investisseurs arabes considèrent le Liban comme une
nouvelle destination pour leur placement financier. – Grâce
à une législation attractive, le Liban offre un cadre favorable
à l’investissement foncier. – L’essor du tourisme local encourage
les projets dans les secteurs hôtelier et touristique. Par exemple,
le retour au premier plan des stations estivales de Aley et
de Bhamdoun contribue à encourager les investisseurs pour des
projets à la fois résidentiels et touristiques. – Apprécié comme
lieu de villégiature, le Liban séduit toujours autant les ressortissants
arabes pour son climat, ses paysages, sa culture, ses commerces
de luxe, ses restaurants et sa vie nocturne. – L’évolution des
cours du baril de pétrole accentue les liquidités de certains
investisseurs du Golfe. Les biens-fonds situés au sud du Mont-Liban
restent les plus prisés. Plus de 80 % des achats se concentrent
dans les cazas de Baabda, Metn et Aley. Les ressortissants arabes
restent particulièrement traditionalistes dans leur placement
géographique et continuent d’investir dans les mêmes régions.
Les villages de Abadieh, Sakiet el-Misk, Aïn Sofar, Kornayel,
Bhamdoun, Dahr el-Sawan, Falougha, Aley et Aïn Saadeh font partie
des sites les plus recherchés. Si les Saoudiens et les Émiratis
font partie des plus actifs sur le marché, la part des acquisitions
des Koweïtiens ne cesse de progresser depuis 2002. Par exemple,
plus de 225 000 m2 ont été vendus à des Koweïtiens en 2005 devançant
pour la première fois depuis longtemps les Saoudiens. Au total,
la majorité des transactions est prévue pour un usage résidentiel
privé. Le plus souvent, les acquéreurs envisagent la construction
de leur quartier d’été sous la forme de luxueuses villas. Le
boom du secteur touristique, qui n’a cessé de battre des records
depuis les années 2000 – à l’exception de 2005 –, a mis la puce
à l’oreille à de nombreux investisseurs arabes. Ainsi, plus
de deux millions de m2 ont été acquis pour des projets touristiques
(hôtels, complexes balnéaires, parcs d’attractions, centres
de villégiature). Ce secteur offre de réelles opportunités d’investissements.
Par exemple, il existe un créneau dans la construction de complexes
hôteliers haut de gamme dans les régions traditionnelles du
tourisme arabe comme Aley et Bhamdoun. Pourquoi ne pas commencer
par la réhabilitation du Grand Hôtel de Sofar ?
Après la disparition de Rafic Hariri:
le marché dans l’expectative
La
mort tragique, le 14 Février 2005, de l’ancien Premier
ministre Rafic Hariri a plongé le pays dans une période d’incertitude.
Naturellement, le marché immobilier s’en trouve affecté. De
multiples interrogations hantent les investisseurs et les professionnels
du secteur. La première question concerne l’avenir de la société
Solidere. Le rôle prépondérant de Rafic Hariri, depuis le début
des années 90, dans la création de la société foncière, peut
difficilement, être nié. L’ancien Premier ministre, qui était
l’un des principaux actionnaires de Solidere, était l’homme
providentiel et l’instigateur du projet de reconstruction du
centre-ville de Beyrouth. Il en avait fait un combat, un enjeu
et un défi personnel. À long terme, la disparition de Rafic
Hariri ne devrait pas remettre en cause l’évolution de la société
Solidere. L’imposante machine est suffisamment lancée pour surmonter
cette période délicate. Il y a deux ans, notre analyse aurait
été totalement différente. Mais aujourd’hui, la situation de
Solidere ne porte pas, outre mesure, au pessimisme. Le projet
du centre-ville de Beyrouth a trouvé une bonne vitesse de croissance.
L’année 2004 a été, sans aucun doute, un tournant dans l’histoire
de la compagnie fondée dix ans auparavant. Le bilan annuel (le
cours de l’action et les revenus étaient à la hausse) et la
nouvelle politique de vente de terrains avaient été particulièrement
encourageants.
Un rapide tour d’horizon des ventes et des projets en cours
atteste de la solidité du processus de reconstruction. La grande
majorité des parcelles a déjà été vendue. Une quinzaine de projets
résidentiels sont en cours dans les régions de Minet el-Hosn,
Wadi Abou Jmil, Foch-Allenby et Saïfi. Beaucoup d’entre eux
ont déjà écoulé, à travers des contrats de prévente, de 60 à
70 % de leur stock d’appartements. Des immeubles de bureaux
et plusieurs hôtels de haut standing (Four Seasons, Hyatt, Hilton
et les projets de Bab al-Seray et Khaireddine) sont également
en construction. La présence de plus de 300 boutiques, 100 restaurants,
250 sociétés tertiaires, 70 banques et compagnies d’assurances,
démontre que le centre-ville redevient peu à peu l’un des espaces
les plus actifs et dynamiques de Beyrouth. Certainement à court
terme, le marché va faire face à quelques soubresauts. Certains
acheteurs locaux et étrangers (en provenance des pays du Golfe)
vont être refroidis par les derniers événements. Quelques projets
seront mis en suspens. La reprise des travaux du projet des
souks de Beyrouth pourrait être à nouveau retardée. Cependant,
Solidere a déjà pris une telle envergure qu’elle pourra encaisser
cette situation. De vendredi à lundi derniers, le cours des
actions de Solidere est tombé en chute libre (- 15 % vendredi
et lundi). Cette situation était prévisible et le contraire
aurait été troublant.
Devant une situation où l’ensemble des Libanais s’interrogent
sur l’avenir politique et économique de leur pays, il était
normal que certains préfèrent vendre leurs actions à un moment
où le cours était en pleine croissance. Après avoir longtemps
navigué autour de 4 dollars de 2001 à 2003, l’action A avait
atteint dernièrement 9 $. Cependant, mardi, l’action A a repris
environ 10 %. C’est un signe encourageant. Dans les prochaines
semaines, le cours des actions risque d’être encore sous pression.
Une fois la stabilité politique retrouvée, il reprendra une
trajectoire ascendante. En
coopération avec :RAMCO Tel / Fax : 01 349 910 - email : mail@ramcolb.com
Regards
sur des quartiers de Beyrouth Gemmayzé-Monnot,
destins croisés Beyrouth, Avril 2005- La crise politique et sécuritaire
qui touche Beyrouth et sa grande banlieue a plongé le secteur
de la restauration dans une période particulièrement difficile.
La crainte des attentats pousse la population à se confiner
chez soi et à réduire au strict minimum ses déplacements. Les
virées nocturnes entre amis dans un bon restaurant ou dans l’un
des derniers cafés à la mode ne sont, pour l’instant, plus d’actualité.
Les restaurants du centre-ville de Beyrouth sont les premières
victimes de cet état de crise. Mais les adresses d’Achrafieh
à Hamra sont également touchées. Cette situation vient quelque
peu perturber le boom de la restauration dans le secteur de
Gemmayzé. Depuis la rénovation du café Gemmayzé en 2001, l’ouverture
de l’enseigne Paul en 2002 puis du restaurant Foodyard en 2003,
la rue Gouraud a connu un développement considérable. En l’espace
de quelques mois, le nombre de restaurants et de cafés a été
multiplié par deux.
À ce jour, le quartier Gemmayzé compte 24 établissements. La
rue Gouraud accueille la plupart des enseignes. Regroupées autour
du restaurant La Tabkha, plusieurs cafés « à l’occidentale »
(Bread, Dragonfly, Torino Express, Le Rouge, Stop Gemmayzé)
ont ouvert leurs portes. Situés dans des petits emplacements
de caractère, ils ont trouvé leur public qui s’avère être plus
mature que celui de la rue Monnot. Naturellement, les loyers
de Gemmayzé ont connu une ascension vertigineuse. Cette inflation
est liée à la fois à la forte demande mais également à la rareté
des emplacements disponibles. Bien que la rue Gouraud compte
de nombreux emplacements vacants, la multiplication des ayants
droit et les imbroglios juridiques bloquent d’éventuelles reprises.
Alors que les loyers pouvaient tourner autour de 150 dollars
le m2 en 2002, en 2005, les prix flirtent entre 300 et 350 dollars
le m2. À moyen terme, la barre des 400 dollars le m2 n’est pas
impossible.
Il est particulièrement intéressant de constater que parmi les
personnes qui investissent aujourd’hui à Gemmayzé, on en retrouve
qui ont, ou qui ont eu, une réelle expérience dans le secteur
que ce soit à Monnot, à Clemenceau, à Mazraa ou à Sodeco. Par
exemple, un important projet de restaurants est en cours de
réalisation au début de la rue Gouraud, en face de la boulangerie
haut de gamme Paul. Ce projet a été lancé par l’un des pionniers
du succès de la rue Monnot.
Alors que les prix flambent à Gemmayzé, ceux de Monnot tendent
à baisser depuis plusieurs mois.
Le boom de Gemmayzé n’y est certainement pas étranger. La réussite
du quartier Monnot a commencé à la fin des années 1990. L’arrivée
successive des enseignes Babylone, Pacifico et Café Monnot a
été un déclic. Dès que les professionnels ont constaté qu’il
y avait dans ce quartier de juteuses opportunités d’investissements,
les pubs et les restaurants se sont multipliés. Les prix ont
décollé de 150 dollars le m2 à presque 500 dollars le m2 en
l’espace de 5 ans. Actuellement, les loyers sont redescendus
à un niveau plus acceptable de 250 à 350 dollars le m2.
Bien que certains emplacements soient disponibles, Monnot reste
toujours une destination appréciée par les noctambules et les
touristes.
Marché de l’immobilier: Gemmayzé a le vent en poupe
Longtemps ignoré
des Beyrouthins, le quartier Gemmayzé est devenu, en l’espace
de quelques mois, une destination à la mode. Après le boom de
Monnot et du centre-ville, la vague déferlante de la restauration
a trouvé une nouvelle cible. Phénomène de la rentrée 2004, la
rue Gouraud est la star du moment, inspire les articles de presse
et attise les convoitises des restaurateurs locaux. À ce jour,
la rue compte huit restaurants. Le plus ancien est le Café Gemmayzé.
Torino Express est le plus récent. La prochaine inauguration
sera le Soto, un restaurant japonais à proximité du Foodyard.
Saluons les initiatives de La Tabkha, cuisine libanaise, et
de Torino Express, minuscule café à l’européenne, qui ont su
s’imposer avec des concepts novateurs collant parfaitement à
l’environnement et l’ambiance de Gemmayzé. Idéalement situé
au centre de Beyrouth, ce quartier a de nombreux atouts pour
attirer les investisseurs :
- Incontestablement, Gemmayzé avec ses rues
Gouraud, Pasteur, Mar Antonios et Dagher a un cachet authentique.
Encore épargné par la frénésie immobilière, ce
petit quartier résidentiel a conservé son charme d’antan avec
ses immeubles anciens, ses ruelles étroites ombragées et ses
vieilles bâtisses aux tuiles rouges entourées de jardins. Une
fois totalement rénové, l’escalier Daraj el-Fann ou escalier
Saint-Nicolas constituera une attraction culturelle et touristique
capable de drainer des visiteurs étrangers amoureux des arts.Beaucoup
ne s'y trompent pas qui ont déjà élu ce
quartier comme coup de coeur APR7S une visite de la capitale. - Les loyers sont particulièrement abordables et attractifs.
Bien que la tendance soit à la hausse avec une augmentation
de plus de 30 % en deux ans, le mètre carré à la rue Gouraud
en location se négocie aujourd’hui de 150 à 250 dollars le mètre
carré. De plus, le quartier est encore loin des prix demandés
au centre-ville où les loyers varient entre 500 et 1 000 dollars
le mètre carré et ceux de la rue Monnot qui sont de 250 à 500
dollars le mètre carré. Cependant, si de nombreuses boutiques
sont fermées et abandonnées, les emplacements disponibles sont
rares. Beaucoup sont bloqués pour des questions d’héritages
et d’imbroglios de copropriétés. - Gemmayzé est une parfaite alternative entre
le très sélectif centre-ville et la rue Monnot, saturée et perturbée
dans des problèmes de voisinage et juridiques.
Le quartier vient à point nommé pour attirer
une clientèle fatiguée et de plus en plus réticente d’aller
rue Maarad qui perd son charme et se dégrade peu à peu. À l’avenir,
la rue Gouraud a un potentiel d’une vingtaine d’enseignes. Les
petites surfaces de 50 à 100 places seraient plus logiques que
des grands restaurants de 200 à 300 places assises. Accueillir
des centaines d’établissements ajoutés au problème de parking
serait par contre un élément négatif au développement de Gemmayzé.
En définitive, le quartier doit garder une dimension humaine
et ne doit pas être défiguré par l’arrivée d’investisseurs avides
de gains rapides qui ouvrent et ferment tous les 6 mois. L’essor
de cette partie de Beyrouth doit se faire sur le long terme
dans le respect de son environnement et de la vie de ses résidents.
Ainsi, Gouraud serait parfaite pour des petits restaurants gastronomiques
aux cuisines variées et des cafés littéraires. Parallèlement,
il serait idéal que la rue attire encore des artisans, des galeries
d’art, des salles d’exposition, des antiquaires et une salle
de spectacle. Le quartier prendrait ainsi une véritable identité
culturelle et commerciale.
Mar
Takla a toujours la cote
Alors que tous les projecteurs sont focalisés sur la multiplication
des projets résidentiels à Beyrouth, dans les secteurs d’Achrafieh,
de Ras-Beyrouth, de Jnah et dans la région de la marina de Solidere,
le quartier de Mar Takla connaît également un essor immobilier
considérable. Les derniers chiffres en notre possession attestent
que le secteur résidentiel y est en pleine croissance : - Mar
Takla compte actuellement 13 projets, soit plus de 45 500 m2
de surfaces résidentielles ; - ces immeubles totalisent 175
appartements, soit une moyenne de 260 m2 par appartement ; -
au total, la valeur des ventes représente près de 40 millions
de dollars. Le nombre important de projets résidentiels confirme
l’attrait de ce quartier idéalement situé dans l’agglomération
beyrouthine. Sur les hauteurs de Hazmieh, de nombreux appartements
bénéficient d’une vue remarquable sur la capitale. La connexion
entre la nouvelle voie rapide d’Adlieh au rond-point Sayyad
permet une excellente accessibilité.
Ainsi, Mar Takla n’est qu’à 5 minutes d’Achrafieh et de 10 à
15 minutes du centre-ville. Le quartier est également à proximité
de nombreuses structures commerciales et de loisirs (Monoprix,
Bou Khalil, Abraj, Galaxy Center et prochainement Metropolitan
Boulevard).
Ce boom immobilier s’inscrit dans une continuité. Depuis plus
de 20 ans, Mar Takla est devenue une région résidentielle très
prisée accueillant une population jeune et salariée issue de
la classe moyenne et aisée. De plus, le quartier a une touche
internationale avec la présence de plusieurs ambassades. Malgré
le départ de l’ambassade de France, Mar Takla, du fait de sa
proximité avec le palais présidentiel de Baabda, est toujours
recherché par les chancelleries étrangères. Il est vrai que
les prix y sont nettement moins élevés qu’à Brasilia ou Yarzé,
qui comptent également de nombreuses ambassades et résidences
d’ambassadeurs. Trois zones résidentielles se distinguent à Mar Takla :
- les prix les plus élevés concernent les projets situés dans
la partie est derrière la caserne de Fayadiyeh. Dominant la
vallée du fleuve de Beyrouth, cette région a un très fort potentiel
de développement. De nouveaux immeubles construits à flanc de
colline offrent un panorama particulièrement dégagé. Les appartements
se vendent en moyenne de 1 000 à 1 100 dollars le m2. La demande
en provenance de ressortissants arabes, essentiellement koweïtiens,
contribue à une hausse des prix qui pourrait rapidement atteindre
1 200 dollars le m2 ; - sur la colline de Mar Takla, les projets
disposent d’appartements à des prix plus raisonnables de 850
à 950 dollars le m2. Calme et encore verte, cette région est
très agréable et donc recherchée ; - en contrebas de la colline
d’Asfourieh, quelques immeubles sont également en construction.
Cette région à proximité de l’hôtel Dauphin offre un cadre urbain
moins idéal que les exemples précédents. Située dans une petite
vallée, l’urbanisation y a été faite à la va-vite. Les prix
varient autour de 650 dollars le m2. Ces appartements ciblent
une clientèle dont le budget tourne autour de 120000 à 130 000
dollars pour une superficie de 180 à 215 m2.
Raouché retrouve des couleurs
Il est loin le temps où le Tout-Beyrouth prenait la direction
de Raouché pour se montrer et s’attabler chez Popeye, Dbaibo,
Massis, Nasr ou Yildizlar. Oubliées aussi les sombres années
1980. Aujourd’hui, ce quartier se réveille peu à peu. Trois
initiatives, le Mövenpick en 2002, le Palm Spring et le Safir
Heliopolitan Hotel en 2003 ont eu l’effet d’un déclic. Désormais,
différents signes annoncent le retour de Raouché sur la scène
beyrouthine. Plusieurs immeubles résidentiels (SeaView, Bahri
Gardens et LouLua) – dont certains idéalement situés face à
la grotte aux Pigeons ont une vue splendide sur la Méditerranée
– sont en construction et vont redonner un peu un air de Croisette
à Raouché. La moyenne des prix de vente varie de 3 000 à 3 500
dollars le m2. En comparaison avec les prix des projets résidentiels
sur le front de mer de Solidere (de 4 000 à 5 000 dollars le
m2), Raouché offre une réelle alternative pour les budgets moins
importants. L’intérêt que portent les opérateurs hôteliers est
également un signe positif et confirme le retour de la vocation
touristique du quartier. La chaîne Rotana envisage d’aménager
170 suites-studios dans l’immeuble où se trouvait le restaurant
Yildizlar. De plus, la compagnie koweïtienne URE projette de
construire un hôtel cinq étoiles (250 à 300 chambres) sur la
parcelle de 5 000 m2, aujourd’hui en friche, adjacente à l’immeuble
Shell. Le projet est estimé à 40 millions de dollars. Les réussites
du Starbucks et Burj al-Andalous au Palm Spring et du Burj el-Hamam
au Mövenpick ont prouvé que Raouché pouvait parfaitement redevenir
une destination de détente et une destination culinaire à Beyrouth.
Si actuellement la restauration rapide (Pizza Hut, KFC, Hardees,
Burger King) y est bien présente, la région serait idéale pour
accueillir des cafés et des restaurants plus huppés. Selon nos
estimations, les loyers devraient varier entre 400 et 600 dollars
le m2. En fin de compte, Raouché offre de nombreux atouts qui
devraient encourager les restaurateurs à regarder autre part
qu’au centre-ville. Par exemple, les terrasses du bâtiment construit
à flanc de falaise qui domine la grotte aux Pigeons offrent
un cadre remarquable. Si Raouché est l’une des principales attractions
touristiques de Beyrouth, c’est également et malheureusement
le site le plus rapidement visité. Entre la descente du bus
ou de la voiture, une à deux photos, quatre minutes plus tard,
le touriste est déjà ailleurs. Hormis une pause devant la grotte
aux Pigeons, rien ne l’incite à se promener. La meilleure solution
serait d’envisager une totale réhabilitation de la corniche
pour en faire une promenade plus agréable et attrayante avec
un mobilier urbain (bancs publics, abribus, poubelles et lampadaires)
et de la verdure. De plus, il serait urgent que certains propriétaires
d’immeubles en décrépitude envisagent de repeindre voire de
rénover leur bien. Cela donnera obligatoirement une plus-value
non négligeable à leurs appartements et à leurs emplacements
commerciaux.
Beyrouth-Juillet
2004-
Le président de l’Association des industriels, Fadi Abboud,
a prononcé un discours sur l’état de l’industrie et du commerce
au Liban, lors de la deuxième journée du congrès Planet Lebanon
2004. Invité par le Conseil international libanais d’affaires
pour modérer le 5e des sept ateliers de travail, il a affirmé
que la promotion des investissements est un long procédé qui
nécessite de la patience mais qu’il y a toutefois des mesures
immédiates que le Liban se doit de prendre. Selon lui, il est
important d’encourager les émigrés à visiter leur mère patrie.
Cela leur permettra de mieux connaître les atouts culturels
et les loisirs que leur pays peut leur offrir, ce qui, à terme,
améliorera le tourisme. Quant aux hommes d’affaires, ils trouveront
que l’économie libanaise est moderne, diverse et offre beaucoup
d’opportunités. Le secteur privé, ajoute Fadi Abboud, est dynamique
et ne cesse de s’améliorer, ce qui portera certainement ses
fruits (en matière d’exportation ou de création d’emplois),
à condition que les entrepreneurs libanais continuent à utiliser
les avantages comparatifs du Liban. M. Abboud a aussi insisté
sur l’importance des exportations pour un pays comme le Liban
en donnant un exemple concret : si chacun des 15 millions (estimés)
d’émigrés libanais importe des produits nationaux pour 100 dollars,
en moyenne, par an, cela rapporterait 1,5 milliard de dollars
au pays du Cèdre. Ces estimations doubleraient le montant actuel
des exportations qui atteindraient les trois milliards, et alimenteraient,
par la même occasion, l’économie locale de façon considérable.
Le Liban devrait utiliser, comme point de départ, quelques-unes
de ses industries les plus prospères comme celles de l’alimentaire,
du vin, de la mode ou encore de la joaillerie. Enfin, le président
de l’Association des industriels libanais a rappelé que le Conseil
des industriels libanais émigrés (qui relève de l’Association
des industriels) pourrait jouer un rôle important en unissant,
en collaboration avec le Conseil international libanais d’affaires,
les hommes d’affaires libanais des quatre coins du monde. Ainsi,
de nouveaux partenariats économiques transnationaux pourront
voir le jour.
Arrivée
de Bou Khalil à Jbeil L’aventure
du saoudien Giant Stores à Jbeil n’aura duré que quelques
mois. Bou Khalil en profite pour reprendre l’emplacement
et ouvrir son huitième point de vente.
Le paysage libanais de la grande distribution
n’en finit pas d’évoluer. Après les ouvertures de Spinneys
à Jnah, des trois récents Monoprix à Zouk, à Baabda et
à Verdun et les ouvertures prévues à la fin de l’année
2003 du Géant-Casino à Nahr el-Mott et du Charcutier Aoun
à Bauchrieh, c’est au tour de Bou Khalil d’étoffer son
réseau avec une nouvelle adresse à Jbeil. «La région constitue
une zone de chalandise importante, où le pouvoir d’achat
est supérieur à la moyenne nationale», explique Nabil
Bou Khalil, directeur général de la holding familiale,
appelée BK Markets. Ouvert depuis fin mars 2004, le nouveau
supermarché a une superficie de vente de 2 000 m2 et compte
600 m2 de dépôts et ateliers. Le loyer correspond à un
pourcentage par rapport au chiffre d’affaires de Bou Khalil.
«L’emplacement est sur un axe routier fréquenté vers la
montage et le Nord. Il est également à mi-distance entre
Beyrouth et Tripoli, où nous sommes installés depuis 5
ans», ajoute Bou Khalil dont les estimations prévoient
750 000 visiteurs, générant 300 000 “factures” par an.
L’arrivée de Bou Khalil fait donc suite à l’échec de l’enseigne
Giant Stores. Arrivé en septembre 2002, Giant Stores qui
appartient au groupe saoudien al-Mouhaydeb déjà présent
au Liban avec la gestion des Coopératives via sa filiale
UCCM n’a pas réussi à s’imposer sur le marché de Jbeil.
Selon un spécialiste de la distribution, cet échec s’explique
par trois facteurs : - L’enseigne a eu une mauvaise stratégie
commerciale, l’offre ne correspondait pas tout à fait
à la demande, en termes de produits et de marques. - Le
supermarché a manqué de souplesse pour s’adapter à la
consommation locale. - Giant Stores ne vendait pas de
charcuterie (à base de viande de porc) ni d’alcool, comme
c’est d’ailleurs le cas actuellement dans les Coop. Cette
spécificité lui a été fatale. Ce revers a sans doute refroidi
les ambitions du groupe qui avait annoncé son intention
de s’implanter à Hazmieh. Ce projet ne semble plus d’actualité.
Aujourd’hui, Giant Stores compte une seule adresse à Choueifat.
Ce point de vente suit le concept des chaînes de discount
à l’occidentale où les produits sont exposés sur des palettes
et dans leurs cartons d’emballage.
Mai 2004 Guillaume
Boudisseau
Le Commerce du Levant
Vous
habitez en France ou en Europe?
Tel: 33 (0)6 03 02 61 78
Contactez
nous!
par email
Cette Page est encore en développement...
Votre
interlocuteur et partenaire privilégié dans
l'immobilier à Beyrouth et au Liban
SODECO
GESTION Nouveau
Site Web - Toutes les Offres en Ligne
Plus qu'une Agence Immobilière, un nouveau Regard
sur l'Immobilier au Liban
Entrez dans le
programme immobilier le plus prestigieux de Beyrouth...
La grande mode des malls ou galeries commerciales
Au cours de ces dernières années, le paysage commercial
de Beyrouth a subi de profondes mutations avec l’émergence
de la grande distribution internationale (Monoprix, BHV
et Spinneys) et la multiplication des franchises internationales
éparpillées dans toutes les rues marchandes de la capitale.
Désormais, c’est au tour des grands centres commerciaux
de faire leur apparition. Dora Center (60 000 m2 de surface
marchande à Nahr el-Mott) et Metropolitan City Center
(13 800 m2 à Sin el-Fil), Souks de Beyrouth (55 000 m2
au centre-ville), Verdun 5 (52 000 m2 à Verdun) auxquels
il faut ajouter Beirut Mall à Chiyah, Verdun 212 à Verdun
et les projets de Landmark au centre-ville et de Carrefour
à Dbayeh, d’ici à 2006 et 2007, plus de 275 000 m2 de
surfaces commerciales seront sur le marché. Cette frénésie
immobilière va incontestablement bouleverser l’échiquier
commercial beyrouthin. Nous ne pensons pas que les rues
marchandes comme Hamra, Mar Élias, Verdun et Sassine vont
être profondément affectées. Elles auront toujours leur
clientèle et resteront bien ancrées dans les pratiques
de la population. Cependant, une baisse des loyers n’est
pas à écarter et serait même souhaitable. Par contre,
l’arrivée de grands centres commerciaux d’envergure régionale
va obligatoirement nuire aux petites galeries marchandes
qui se sont développées depuis 10 ans. Nous entendons
par galerie marchande un espace couvert avec différents
niveaux de boutiques avec généralement un supermarché,
un complexe de cinéma ou un grand magasin en sous-sol.
À ce jour, Beyrouth compte plus d’une vingtaine de petites
galeries qui représentent environ 200 000 m2 de surface
commerciale. La moyenne de ces espaces tourne autour de
8000-9 000 m2. Avec 29 500 m2 de surface de vente, ABC
Achrafieh est une exception et représente aujourd’hui
le seul véritable centre commercial à Beyrouth. Construits
sur de petites parcelles, la superficie commerciale de
ces espaces varie de 500 m2 à 17 000 m2. La moyenne du
taux d’occupation se situe entre 70 et 80 %. Toutefois,
la valse des enseignes dans plusieurs de ces galeries
prouve que ce concept de petites surfaces marchandes s’essouffle.
De plus, Beyrouth compte plusieurs exemples de galeries
peu dynamiques avec une mauvaise configuration architecturale,
des loyers trop élevés et un manque de locomotives commerciales.
Nous ne parlons pas de certains espaces qui, à peine inaugurés,
sont déjà quasiment, voire totalement déserts. L’arrivée
des nouveaux centres commerciaux va entraîner une bataille
à couteaux tirés. Affirmant que son projet est le meilleur
de tous, chaque promoteur tente, dès aujourd’hui, de courtiser
les meilleures enseignes du marché. À ce petit jeu, les
premiers construits seront les mieux servis. Toutefois,
la différence se fera au niveau des loyers. Déjà, certains
centres commerciaux, avec des prix allant jusqu’à 1 500
dollars le m2, ont mis la barre très haut voire trop haut.
Cette escalade immobilière est inquiétante et dangereuse.
Il y a une vérité qu’il ne faut pas oublier : en fin de
compte, le loyer est déterminé par le chiffre d’affaires
qui est lui-même déterminé par le pouvoir d’achat des
consommateurs. Il serait dommage que ces centres commerciaux,
qui peuvent contribuer à positionner Beyrouth comme une
destination touristique et commerciale régionale, ne réussissent
pas à rassembler un maximum de commerçants à cause d’une
stratégie tarifaire trop gourmande. Si construire un centre
commercial est avant tout une opération immobilière qui
doit être rentable, il n’est pas nécessaire d’avoir les
yeux plus gros que le ventre.
En coopération avec : RAMCO
Agence immobilière
Colloque à
l'ESA sur les systèmes fonciers d’origine française: Seule la moitié
du Liban est cadastrée
Beyrouth, Novembre 2004- Un
colloque sur l’évolution des systèmes fonciers d’origine
française organisé depuis hier à l’École supérieure des
affaires est l’occasion de tirer la sonnette d’alarme
quant aux lacunes du cadastre libanais : celui-ci couvre
seulement 50 % du territoire. Le reste, c’est-à-dire l’autre
moitié du territoire, n’a soit jamais fait l’objet de
relevés (c’est le cas pour 20 % du territoire libanais,
dont par exemple les cazas de Hasbaya, Marjeyoun et Bint
Jbeil, mais aussi des régions de haute montagne), soit,
pour 30 % du territoire, le travail est incomplet : les
parcelles sont délimitées, mais non cadastrées. Le cadastre
comporte en effet deux volets : d’abord une partie qualitative
qui consiste à homologuer les propriétaires, ensuite une
partie quantitative qui consiste à effectuer des relevés
topographiques et géodésiques précis pour délimiter exactement
chaque parcelle. Dans des régions comme Beit Méry et Broummana,
le cadastre n’étant pas complet, une personne qui achète
un terrain de 1 000 mètres carrés peut avoir la désagréable
surprise un jour de se retrouver avec un terrain de 900
mètres carrés, les mesures exactes, l’une des fonctions
essentielles du cadastre, n’ayant pas été prises. Dans
la partie du territoire où le cadastre n’est pas complet,
il est toujours possible de procéder au relevé cadastral
à titre facultatif, mais les mesures ne sont homologuées
qu’à titre provisoire, en attendant que la zone géographique
soit cadastrée par les services de l’État. Cette lacune
est due à la négligence de l’État, même si la guerre a
donné des circonstances atténuantes à l’administration
foncière. Il est désormais urgent de la combler, estime
Claude Massaad, ancien directeur général des affaires
techniques à la présidence du Conseil. Les enjeux du cadastre
sont en effet bien supérieurs au simple secteur foncier,
comme l’ont souligné plusieurs intervenants. L’impact
est social, économique, politique. « La question foncière,
si elle est très diversement traitée selon les États,
reste avant tout politique, car elle résulte finalement
d’un compromis institutionnel aménagé autour d’un triple
pacte social : territorial, économique et fiscal. Et il
n’y a pas, en agriculture notamment, d’équité sans cadastre
», a notamment déclaré Jean-Noël Baléo, attaché de coopération
à l’ambassade de France à Beyrouth.. « Il n’y a pas de
démocratie sans droit de la propriété, sans règle claire
de qui possède quoi », a rappelé quant à lui le secrétaire
général du CNRS, Mouïn Hamzé, citant Jacques Attali. «
Il n’y a pas de démocratie sans cadastre et sans mode
d’application. » Le CNRS et l’Institut des sciences appliquées
et économiques, associé au Conservatoire national des
arts et métiers de Paris au sein de l’Université libanaise,
sont les organisateurs du colloque qui se poursuit aujourd’hui
et demain sur l’évolution des systèmes fonciers d’origine
française dans les pays méditerranéens, à partir de l’illustration
libanaise et syrienne. Le cadastre libanais a été mis
en œuvre en 1926 à l’époque du mandat français, mais le
système adopté rompt avec la mission uniquement fiscale
en vigueur en France. Le cadastre libanais est un système
fiscal et juridique – même si au fil du temps l’aspect
fiscal a été relégué au second plan. Le caractère juridique
– établi par la procédure contradictoire de la délimitation
– est un avantage, souligne l’expert foncier Jean Kilzi,
car la propriété est garantie par l’État. Le plan cadastral
a force probante devant la justice, tandis que devant
les tribunaux français, il constitue seulement un indice
de propriété. Dans certains États américains, les acquéreurs
d’un bien foncier sont obligés de souscrire une police
d’assurance les protégeant du risque d’erreur concernant
le titre de propriété. Au Liban, même pendant la guerre,
les transactions ont eu lieu, grâce à sécurité du système
cadastral, souligne Jean Kilzi. Les avantages du système
libanais – renforcés par l’informatisation du cadastre
lancée en 1994 et pratiquement achevée pour la moitié
du territoire concernée – sont toutefois atténués par
ses lacunes, le travail « considérable, rigoureux et précis
», selon Jean Kilzi, initié par le régisseur du cadastre
sous le mandat français, Camille Durafour, n’ayant pas
été poursuivi. Au moment de son décès brutal, en 1942,
le régisseur avait déjà cadastré 45 % du territoire libanais.
Formation des géomètres et rémunération attractive, telles
étaient les recettes de la réussite de Camille Durafour,
rappelle l’expert foncier qui déplore les déficiences
de l’Administration libanaise en la matière. Faute de
trouver rapidement au sein de l’Administration la façon
de combler les lacunes du cadastre, des contrats ont été
conclus avec des sociétés privées, chargées d’effectuer
le travail fastidieux de recensement et de mensuration
des parcelles. Le recours au privé pose toutefois des
problèmes, souligne Claude Massaad, selon qui il faut
contrôler leurs résultats ou tout au moins assortir le
contrat d’une garantie décennale. L’expert appelle en
tout cas les autorités à lancer un projet pilote en vue
d’achever enfin le cadastre du Liban entier.
Sybille Rizk pour L'Orient-Le Jour
Investir
au Liban, à deux pas de Beyrouth ? Invest in real estate in Lebanon, close
to Beirut
Voici une sélection
de deux programmes de qualité:
1. "LOGE"
région Baabda
Programme Immobilier
en cours de réalisation dans la région de Baabda-Hadath
A moins de 7 kms du centre de Beyrouth, au calme, dans un environnement
de pins, perché à 200 mètres...
Surface de 120 mètres carrés-
module basic- ou 240 mètres carrés- module familial
Premières Livraisons Printemps 2003
Vue imprenable, Finitions
Grand Standing, Prix modérés à partir de
550 USD le mètre carré
Une Réalisation
Libano-Italienne... EDIL CONSTRUCTION Sarl
Boulevard Camille Chamoun, Imm.Joseph el Asmar- Beyrouth/Hadath
Tel: 961 3 242444 ou 961 5 465157
Bureau d'études: l'Atelier d'Architecture Toni
Sleiman-Architecte
Consulting: EDIL CONSTRUCZIONI LIUZZI 00194 ROMA
2. "L' Olivier" région
Mansourieh
7 appts de 3 chambres,2sdb,salon,sam,cuisine+cave.
Appt de 3 Chambres: 68.000 $ 4 appts de 2 chambres,2sdb,salon,sam,cuisine+cave.Appt de
2 Chambres: 52.000 $
Standing: Deluxe -Livraison: à partir de Juin 2001
-Revetement exterieur en pierres. -Beton brut de decoffrage
pour les balcons.
-Chauffage individuel (radiateurs) pour chaque appartement.
-1 parking prive par appt.
-Carrelage en marbre CARRARA pour les receptions. -Carrelage
en ceramique pour les chambres.
-Cuisines en bois de chene+top en granit ou resine. -Pieces
sanitaires:LECICO-Gardenia.
-Menuiserie interieure en Mohogono pour les receptions. -Interphone
branche a la porte principale du batiment.
-Menuiserie exterieure en store monobloc SIDEM. -Ascenceur double
vitesse + escalier en marbre.
-1 Reservoir collectif + 1 reservoir individuel pour chaque
appartement.
Vous habitez
en France ou en Europe?
Tel: 33 (0)6 03 02 61 78
ou par email
For further information in Lebanon
call architect: Nagi Couzi
at:+961 3 656766 +961 1 328833 P.O.Box:165 235-Beirut-Lebanon.