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La grande distribution au Liban:
"le reflet d'un modernisme et d'un dynamisme qui rayonne au-delà du pays"
La Grande Distibution au Liban
Le premier hypermarché libanais est un "Géant"

L'ouverture du Spinneys de Dbayé et du Centre BHV-Monoprix de Jnah marquait déjà un tournant dans l'évolution du paysage commercial libanais et des habitudes du consommateur urbain.
Puis, au cours de l'Automne 2003, c'était au tour de l'ABC de passer à la vitesse supérieure avec un "mall" de standing au coeur d'Achrafieh.
La fin de l'année 2004 a vu la naissance d'un nouveau type de Centre Commercial avec le City Mall de Nahr el Mott. Celui-ci rappellera aux libanais connaissant l'Europe un concept en accord avec son temps, des enseignes familières et un panel services nouveaux dans ce type d'aire commerciale.
De quoi séduire non seulement le résident au Liban mais aussi libanais de l'étranger comme les touristes venus du golfe comme des quatre coins du monde.




La grande mode des malls ou galeries commerciales

ABC by Night...

Au cours de ces dernières années, le paysage commercial de Beyrouth a subi de profondes mutations avec l’émergence de la grande distribution internationale (Monoprix, BHV et Spinneys) et la multiplication des franchises internationales éparpillées dans toutes les rues marchandes de la capitale.
Désormais, c’est au tour des grands centres commerciaux de faire leur apparition. Dora Center (60 000 m2 de surface marchande à Nahr el-Mott) et Metropolitan City Center (13 800 m2 à Sin el-Fil), Souks de Beyrouth (55 000 m2 au centre-ville), Verdun 5 (52 000 m2 à Verdun) auxquels il faut ajouter Beirut Mall à Chiyah, Verdun 212 à Verdun et les projets de Landmark au centre-ville et de Carrefour à Dbayeh, d’ici à 2006 et 2007, plus de 275 000 m2 de surfaces commerciales seront sur le marché.
Cette frénésie immobilière va incontestablement bouleverser l’échiquier commercial beyrouthin. Nous ne pensons pas que les rues marchandes comme Hamra, Mar Élias, Verdun et Sassine vont être profondément affectées. Elles auront toujours leur clientèle et resteront bien ancrées dans les pratiques de la population. Cependant, une baisse des loyers n’est pas à écarter et serait même souhaitable. Par contre, l’arrivée de grands centres commerciaux d’envergure régionale va obligatoirement nuire aux petites galeries marchandes qui se sont développées depuis 10 ans. Nous entendons par galerie marchande un espace couvert avec différents niveaux de boutiques avec généralement un supermarché, un complexe de cinéma ou un grand magasin en sous-sol.
À ce jour, Beyrouth compte plus d’une vingtaine de petites galeries qui représentent environ 200 000 m2 de surface commerciale. La moyenne de ces espaces tourne autour de 8000-9 000 m2. Avec 29 500 m2 de surface de vente, ABC Achrafieh est une exception et représente aujourd’hui le seul véritable centre commercial à Beyrouth. Construits sur de petites parcelles, la superficie commerciale de ces espaces varie de 500 m2 à 17 000 m2. La moyenne du taux d’occupation se situe entre 70 et 80 %. Toutefois, la valse des enseignes dans plusieurs de ces galeries prouve que ce concept de petites surfaces marchandes s’essouffle. De plus, Beyrouth compte plusieurs exemples de galeries peu dynamiques avec une mauvaise configuration architecturale, des loyers trop élevés et un manque de locomotives commerciales. Nous ne parlons pas de certains espaces qui, à peine inaugurés, sont déjà quasiment, voire totalement déserts.

L’arrivée des nouveaux centres commerciaux va entraîner une bataille à couteaux tirés. Affirmant que son projet est le meilleur de tous, chaque promoteur tente, dès aujourd’hui, de courtiser les meilleures enseignes du marché. À ce petit jeu, les premiers construits seront les mieux servis. Toutefois, la différence se fera au niveau des loyers. Déjà, certains centres commerciaux, avec des prix allant jusqu’à 1 500 dollars le m2, ont mis la barre très haut voire trop haut. Cette escalade immobilière est inquiétante et dangereuse. Il y a une vérité qu’il ne faut pas oublier : en fin de compte, le loyer est déterminé par le chiffre d’affaires qui est lui-même déterminé par le pouvoir d’achat des consommateurs. Il serait dommage que ces centres commerciaux, qui peuvent contribuer à positionner Beyrouth comme une destination touristique et commerciale régionale, ne réussissent pas à rassembler un maximum de commerçants à cause d’une stratégie tarifaire trop gourmande. Si construire un centre commercial est avant tout une opération immobilière qui doit être rentable, il n’est pas nécessaire d’avoir les yeux plus gros que le ventre.



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City Mall,
une nouvelle génération de centres commerciaux

Dans quelques semaines – fin décembre 2004, un nouveau type d’espace commercial verra le jour. Situé dans la région de Nahr el-Mott/Dora sur l’un des axes les plus fréquentés de Beyrouth, l’inauguration du City Mall marquera un tournant dans notre paysage commercial.

Avec 210 000 m2 de surface bâtie dont 75 000 m2 d’espaces de vente, City Mall affole les compteurs : un hypermarché Géant Casino de 11 000 m2, un magasin BHV de 18 000 m2 sur deux niveaux, un grand magasin de sport international – une première au Liban – de 2 000 m2, une surface de loisir de 3000 m2, une galerie marchande avec plus de 100 boutiques, un complexe de 9 salles de cinéma, une salle de jeux, une garderie, des espaces de restauration avec 8 cafés, 9 restaurants et 10 fast-foods. On n’a jamais fait autant et aussi grand au Liban. L’inauguration du City Mall sera échelonnée en deux phases : la première en décembre 2004 et la seconde au printemps 2005.

Un an après l’inauguration de ABC Achrafieh, City Mall symbolise une nouvelle étape dans le développement économique de Beyrouth. Pour la première fois, le Liban accueille un véritable centre commercial à l’occidentale capable d’associer sous le même toit divers espaces commerciaux (hypermarché, grands magasins et boutiques) et des espaces de loisirs (cinémas, restaurants, cafés, salles de jeux). Ce centre est incontestablement une révolution dans une ville qui compte aujourd’hui une multitude de petites galeries marchandes plus ou moins dynamiques avec des surfaces de vente de 5 000 à 10 000 m2 hormis les deux ABC : Dbayeh – 17 000 m2 – et Achrafieh – moins de 40 000 m2 – et le Metropolitan – 15,000 m2.

Bien que certaines personnes restent perplexes devant la taille du projet, nous estimons que le moment est opportun pour Beyrouth d’avoir ce type d’espaces. À cela, plusieurs raisons : - la population libanaise est de plus en plus habituée à la grande distribution. La réussite des enseignes d’hypermarché et de supermarché l’atteste ; - City Mall propose un nouveau concept de vente : le retailtainment ou le fun shopping qui associe l’achat et les divertissements. En mal d’espaces publics, le Beyrouthin est à la recherche de nouveaux espaces ludiques. Il n’y a qu’à voir le nombre de personnes attablées aux terrasses des cafés des galeries marchandes de la ville pour comprendre que le Beyrouthin est avide de sorties et de nouveautés

City Mall deviendra à la fois une nouvelle destination de loisir à Beyrouth, comme l’est aujourd’hui ABC Achrafieh, et également une attraction touristique capable d’attirer les touristes arabes totalement imprégnés par la culture des malls. À l’origine du projet City Mall, on retrouve le groupe libanais Admic qui gère déjà, avec succès, les enseignes Monoprix et BHV.
Pour City Mall, le groupe propose des loyers de 700 à 1 200 dollars le m2 pour les points de vente inférieurs à 300 m2.




Avec ses 75 000 m2 de surfaces commerciales et ludiques, City Mall prend déjà une longueur d’avance sur son concurrent direct actuel, ABC Achrafieh, et les prochains centres commerciaux attendus d’ici à 2007 – 2010 comme les Souks de Beyrouth, Verdun 5 et Carrefour à Dbayeh.

En coopération avec : RAMCO Tel / Fax : 01 349 910 - email : mail@ramcolb.com




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