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Libanais du Liban ou de la diaspora:
unis dans la solidarité avec les populations sinistrées de l'Asie du Sud
Les ONG libanaises se préparent à lancer une grande campagne d’aide aux populations d’Asie du Sud


GRAND CONCERT de SOLIDARITE le 1er FEVRIER au BIEL

Les plus grandes stars libanaises de la chanson réunies à Beyrouth


6 Janvier 2005

Dans un communiqué conjoint publié à l’issue d’une réunion qui a regroupé 13 ONG (dont Caritas, l’Association Amel, l’Association du planning familial, l’Association Farah, l’Association du secours populaire, etc.), les organisations caritatives ont décidé d’effectuer les contacts nécessaires avec les parties concernées, notamment les représentants des secteurs privé et public, les syndicats, les médias et les organisations internationales, afin de lancer une campagne nationale de solidarité avec les familles des victimes et les déplacés dans les pays touchés par le tsunami.
Les participants ont en outre mis en place un comité de suivi chargé de contacter les ambassades des pays concernés et l’Onu afin d’identifier les besoins sur place. Une conférence se tiendra la semaine prochaine pour annoncer le lancement de la campagne d’aide. À noter que l’association Caritas a déjà mis sur pied un centre de communications pour permettre aux ressortissants sri-lankais et indiens de contacter leurs familles. L’association s’est également engagée à couvrir une partie des frais de rapatriement de certains ressortissants désirant retourner chez eux et à organiser le départ et l’arrivée de ces derniers, en collaboration avec leurs ambassades respectives. Par ailleurs, et en réponse aux multiples appels reçus par le centre d’information des Nations unies au Liban, concernant les moyens de faire parvenir l’aide aux familles des victimes, le centre d’information de l’Onu a annoncé que les donations peuvent être envoyées au compte de l’organisation internationale aux adresses suivantes :



Contributions en dollars US :
– Nom de la banque : JP Morgan Chase, International agencies branch
– Adresse de la banque : 1116, Ave. of the Americas, 17th floor, New York, N.Y. 10036-2708, USA
– Pour le compte de : UN Geneva General Fund
– Monnaie : USD
– Numéro de compte : 485-001802
– Code Swift : CHAS US 33 – Code ABA : 021000021


Contributions en euros :
– Nom de la banque : JP Morgan Chase, London
– Adresse de la banque : 125 London Wall, London, EC2Y 5AJ,
United Kingdom
– Pour le compte de : United Nations Office in Geneva
– Monnaie : EUR
– Numéro de compte : 23961-901
– Code Swift : CHAS GB 2 L – Sorting Code : 60-92-42


Contributions en livres sterling :
– Nom de la banque : JP Morgan Chase, London
– Adresse de la banque : 125 London Wall, London, EC2Y 5AJ,
United Kingdom
– Pour le compte de : United Nations Office in Geneva
– Monnaie : Livre sterling
– Numéro de compte : 23961-903
– Code Swift : CHAS GB 2 L – Sorting Code : 60-92-42


Contributions en francs suisses :
– Nom de la banque : UBS AG
– Adresse de la banque : Rue du Rhône 8 – CH 1211 Geneva 2, Switzerland
– Pour le compte de : UN Geneva General Fund
– Monnaie : francs suisses
– Numéro de compte : 240- C0590160.1
– Swift Code : UBSW CH ZH 12A – Bank clearing code: 240

Rappelons que la Sûreté générale a publié il y a quelques jours un communiqué invitant tous les ressortissants sri-lankais ou indiens qui se trouvent illégalement sur le territoire libanais et qui désirent rentrer dans leur pays à présenter une demande à son bureau des opérations entre le 7 et le 20 janvier ou via les ambassades de leur pays. Ces ressortissants devraient être en possession de leurs passeports et d’un billet d’avion, afin de régulariser leur situation en vue de leur départ. La Sûreté générale précise que, vu les circonstances, aucun frais supplémentaire ou période de détention ne leur seront imposés en raison de leur séjour illégal sur le sol libanais.



Libanais de France

Envoyez vos dons de 1 Euro par SMS
La communauté libanaise francophone et tous les amis du Liban sont solidaires des millions de sinistrés d'Asie du Sud qui ont besoin de votre aide. Plusieurs canaux sont mis à votre disposition pour envoyer vos dons, notamment par SMS. Rien de plus simple, quel que soit votre opérateur, trois numéros sont mis à votre disposition depuis ce dimanche et jusqu'à la fin du mois de janvier. Il vous suffit d'écrire "Asie" ou "Don Asie" et d'envoyer ce message au 80222 pour la Croix Rouge, au 80333 pour le Secours populaire et enfin au 80444 pour le Secours catholique. Chaque SMS sera alors facturé un euro plus le coût d'envoi et un euro sera reversé à l'association choisie.
LibanVision vous remercie de votre soutien.



Tsunami: il serait bon de se soucier aussi de la Méditerranée...

" Il serait bon de se soucier aussi de la Méditerranée... avant le prochain désastre. Il est vrai que les plaques s'y meuvent moins vite, surtout à l'ouest. Mais n'oublions pas les dizaines de milliers de victimes à Messine en 1908. Alexandrie et les côtes de l'Egypte dévastées en 365 et 1303 par des raz de marée sans doute venus de Crète ou de Chypre, là où l'Afrique s'enfonce sous l'Egée et la Turquie. Et Bérite (Beyrouth), fleur du Proche-Orient antique, qui, noyée en 551 après Jésus-Christ, mit plus de dix siècles à s'en relever. "
Extraits d'un article paru dans le Journal Le Monde en Janvier 2005


Le Liban serait-il menacé?



Dr Alexandre Sursock (Bhannès): “Il n’y a pas lieu de s’inquiéter”
Pierre-Charles Gérard (USJ): “Le Liban n’est pas concerné par les raz-de-marée du Sud-Est asiatique”
Dr Maya el-Kibbi (AUB): “Le danger de tsunamis propre au bassin méditerranéen n’est pas à écarter”


Les violentes secousses ont ébranlé la région asiatique et ont soulevé certaines inquiétudes de notre côté du globe. “La Revue du Liban” s’est adressée au Dr Alexandre Sursock, directeur du centre de Géophysique du CNRS à Bhannès, dont les activités sont axées essentiellement sur les tremblements de terre locaux; à M. Pierre-Charles Gérard, spécialiste en environnement et chargé d’enseignement sur les risques naturels au Département de Géographie de l’Université Saint Joseph, ainsi qu’au Dr Maya el-Kibbi, professeur de géophysique à l’Université Américaine de Beyrouth. Selon le Dr Sursock, “l’importance de ces tsunamis nous a forcés à étudier la question. Cependant, même si nous vivons sur la même planète, les effets de ces tremblements de terre sont atténués par la distance et, de plus, les zones tectoniques ne sont pas en relation directe. Tout est dans la proportion. Il n’y a pas donc lieu d’inquiéter la population par de subtils changements uniquement enregistrés par les scientifiques, donc quasiment négligeables”. Même son de cloche chez M. Pierre Charles Gérard, lequel affirme que le Liban “ne se trouve pas dans la région concernée par le séisme du Sud-Est asiatique. Notre région est sur une ligne entre la plaque africaine (Beyrouth) et la plaque tectonique arabique (la Békaa) et donc aucune relation ne peut être établie avec les séismes de l’océan Indien. Les tsunamis pour rejoindre notre côte devraient alors traverser la moitié de la terre ce qui n’est pas possible. Cependant, les risques de tsunamis dans notre région existent bel et bien puisqu’il y en a eu par le passé, mais ceux-ci ne peuvent être considérés que dans un cas régional”. Le Dr Maya el-Kibbi considère quant à elle que “si les séismes de l’océan Indien n’ont aucune incidence directe sur nous, le risque de tremblements de terre ou de raz-de-marée géants n’est pas à écarter. Car notre région est soumise aux mouvements des plaques tectoniques africaine et arabique, tout autant de celles du bassin méditerranéen. La mer Méditerranée qui rétrécit avec le temps, enregistre chaque jour des secousses infimes qui, si elles atteignent des magnitudes au moins égales à celle du Sud-Est asiatique ou si elles deviennent plus fréquentes, pourraient se révéler d’un réel danger pour les régions côtières. Pour qu’une secousse majeure soit prévisible, il faudrait alors qu’elle soit précédée de ces petites secousses fréquentes. Mais ceci n’est pas une règle générale, la grande secousse peut arriver d’abord pour être suivie de secousses plus lègères. Des cas de tsunamis dans le bassin méditerranéen ont eu lieu par le passé, notamment le 9 juillet 551 ap. J.-C. où une secousse tellurique a éclaté au large de Beyrouth qui a provoqué un tsunami envahissant une partie de la ville et un glissement de terrain à Batroun”.
Si donc le séisme du 26 décembre ne peut avoir aucune incidence sur nous, le danger de tremblement de terre au Liban ainsi que le risque de tsunami existent réellement puisque nous nous trouvons dans une région soumise à des mouvements de plaques tectoniques environnantes ainsi qu’aux failles de Yammouné et de la mer Morte et du bassin méditerranéen.


Hélène Rechmany
pour la Revue du Liban


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