La méthodologie d'Al Alif
Les partis-pris
de l'auteur...par l'auteur ou la logique sous-tendant la méthode
al-Alif.
1er parti pris :
On apprend mieux la lettre d'un
nouvel alphabet quand elle figure dans un mot.
Et on apprend mieux le mot d'une
nouvelle langue quand il figure dans une expression ou, mieux
encore, dans une phrase.
Telle est la raison pour laquelle
al-Alif présente les lettres de l'alphabet arabe de manière
très graduelle car, en même temps que l'on apprend
l'alphabet, on se familiarise avec la conjugaison des verbes,
avec l'étymologie des mots, avec les tournures usuelles
et, très vite, avec des phrases complètes.
al-Alif est donc une initiation
progressive à tous les compartiments de la langue arabe
littérale, simultanément : alphabet, vocabulaire
courant, système verbal, étymologie, tournures usuelles
et phrases
de tous types.
2ème parti pris
:
La répétition est
la garantie de la mémorisation. Il ne sert à rien
d'apprendre beaucoup en peu de temps, car on finit très
vite par oublier beaucoup de ce que l'on a appris. Le manuel al-Alif
reprend inlassablement les notions grammaticales, le vocabulaire,
les expressions courantes et les phrases, afin de consolider l'acquis.
Et, à l'occasion de chaque répétition, un
nouvel élément s'ajoute aux éléments
déjà appris. C'est donc une progression incrémentale
qui caractérise cette méthode. À chaque leçon,
une petite nouveauté s'ajoute à la révision
des notions acquises qui font l'objet d'une révision.
3ème parti pris
:
L'autodidacte ne dispose pas forcément
de longues plages horaires à consacrer à l'étude.
Les obligations personnelles et professionnelles laissent peu
de temps à l'apprentissage. Le manuel al-Alif a donc été
subdivisé en séquences d'une page chacune. Même
le plus occupé des gens peut consacrer le peu de temps
qu'il faut pour étudier une séquence d'une page
et faire les exercices qu'elle contient. C'est donc une progression
à doses homéopathiques, convenant tout à
fait à celle ou celui qui ne peut consacrer que peu de
temps, dans sa journée, à l'apprentissage.
4ème parti pris
:
Aucune notion, dans al-Alif, n'est
donnée à la manière d'un dogme qu'il faut
accepter sans en comprendre la logique profonde. La grammaire
y est exposée non point comme des règles arbitraires,
mais comme des nécessités logiques que l'apprenant
est même invité à deviner lui-même.
On ne dira pas que " chou " prend " x " au
pluriel de manière arbitraire, mais on expliquera pourquoi
" chou " ne peut prendre que " x " au pluriel.
Dans al-Alif, ce n'est pas une grammaire qui s'impose, mais une
logique intuitive qui se déploie et se construit au fur
et à mesure.
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Un peu de philosophie
(séquence 196 du livre Al-Alif)
Une grammaire n'est pas un phénomène
détaché de son contexte. La grammaire arabe en est
l'illustration, car voici une langue où l'on considère
que l'être humain agit, change souvent d'humeur, passe par
des états physiques de manière cyclique, et vieillit
tout en constatant la permanence de certaines choses de son entourage.
1. L'être humain agit :
C'est le verbe d'action de type
qui exprime ses actes. Ce verbe est placé en tête
de phrase.
2. L'être humain passe aussi
par des états passagers et cycliques : Il a soif, il boit
mais la soif le reprend peu après ; il tombe malade, guérit
mais peut retomber malade ; il gagne et perd selon les jours ;
il se réjouit, s'attriste mais se réjouit à
nouveau
C'est le verbe de changement d'état passager
et réversible de type
qui exprime ces changements et qui est placé en tête
de phrase.
3. Ce faisant, l'être humain
vieillit. Le passage du temps est pour lui un changement irréversible.
C'est le verbe de changement d'état permanent et irréversible
de type
qui exprime l'inexorable et qui est placé en tête
de phrase.
4. L'être humain vieillit
mais constate la permanence de certains phénomènes.
Ici, plus de verbe en tête de phrase. C'est la phrase nominale
qui exprime l'absence de changement ou d'action. Cette phrase
est dite nominale car, à la différence des trois
précédentes, elle ne commence pas par un verbe mais
par un nom.
Voici donc, résumés
à l'extrême, les quatre types de phrases de la langue
arabe. Elles expriment respectivement : 1. l'action ; 2. le changement
réversible ; 3. le changement irréversible ;
4. le non-changement.
Il y a, enfin, un cinquième
type de phrase qui est propre au raisonnement logique.
Appelons-la la phrase double, car elle comporte toujours une condition
et une conséquence.
Exemple : " Qui étudie comprend " = " Si
tu étudies, tu comprends ".
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